(Des exploitants forestiers et autres acteurs sensibilisés sur leur rôle dans la protection de l’environnement)
Chaque 22 mai, la communauté internationale célèbre la Journée mondiale de la biodiversité. Placée sous le thème « Harmonie avec la nature et développement durable », l’édition 2025 célébrée ce vendredi 23 mai, a été marquée dans la commune de Pobè par une activité symbolique de reboisement, initiée par la section communale des eaux, forêts et chasses.
Par Wilfrid Odjougbélè Fachinan
Le choix est porté sur un domaine privé appartenant à Théophile Dovenon, situé à Illoulofin dans l’arrondissement d’Issaba, pour illustrer le partenariat public-privé en matière de gestion durable des ressources naturelles. En présence d’acteurs locaux engagés pour la cause environnementale, deux hectares ont été reboisés en eucalyptus, associés à des essences autochtones telles que le Khaya senegalensis, le Ceïba pentandra et Afzelia africana, dans le strict respect des normes de la biodiversité.
« Nous voulons encourager la population à s’impliquer davantage. La forêt recule, et avec elle, c’est la vie de l’Homme qui recule. Reboiser, c’est assurer notre survie », a déclaré le contrôleur de première classe, Albert Loko Bonou, responsable communal des eaux, forêts et chasses de Pobè. Il a saisi l’occasion pour lancer un appel vibrant à l’endroit de la population afin qu’elle se rapproche de l’administration forestière dans une logique d’accompagnement technique et matériel.
Pour sa part, Théophile Dovenon, exploitant forestier et propriétaire du périmètre reboisé dans le cadre de la célébration, s’est réjoui de cette initiative et a exprimé toute sa gratitude à l’endroit de l’administration forestière. Il a souligné que la plantation forestière reste une activité rentable et bénéfique à long terme. Jules Amoussou, Chef division environnement à la mairie de Pobè, a salué cette collaboration exemplaire. Pour lui, il est essentiel de multiplier les actions de sensibilisation pour que chaque citoyen prenne conscience de son rôle dans la protection de la biodiversité.
Le charbonnier Pierre Laliyi, quant à lui, a exprimé sa volonté d’intensifier les pratiques durables dans sa zone d’activité, et d’inciter ses pairs à s’engager dans des initiatives similaires.
Au nom du chef cantonnement de Kétou, le contrôleur major des eaux, forêts et chasses Edmond Nicolas Kakpo, a rappelé que cette célébration s’inscrit dans une démarche départementale qui a démarré à Kétou le 21 mai, puis à Ikpinlè dans la Commune d’Adja-Ouèrè le 22 mai. Il a souligné que le partenariat public-privé est une stratégie efficace pour garantir l’entretien des plantations, rendre les actions de reboisement plus visibles, et réduire durablement les impacts environnementaux.
« Il n’y a pas de petite action environnementale. Un seul plant mis en terre compte », a-t-il insisté, en appelant à une synergie d’actions pour préserver l’harmonie humaine avec la nature, conformément au thème de cette journée internationale.
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